Santé mentale, handicap, psychiatrie: les grands oubliés du confinement
Sorties limitées, arrêts des activités, centres de jour fermés… L’épreuve du confinement est particulièrement ardue pour les personnes souffrant de troubles ou de handicaps mentaux. Dans les structures spécialisées, le personnel se bat, avec des moyens souvent réduits, pour contenir l’anxiété ambiante.
Il y a ceux qui soupirent en apprenant la prolongation attendue des mesures de confinement. Et puis il y a ceux pour qui la chape de plomb qui pèse déjà sur leurs épaules s’alourdit un peu plus. Comment va-t-on tenir sur le long terme ? C’est la grande question que se posent aujourd’hui beaucoup d’acteurs des secteurs de la santé mentale, de la psychiatrie ou encore du handicap, qui doivent composer avec un public loin d’être taillé pour respecter et comprendre le principe du lockdown. Allez expliquer à un enfant autiste qu’il n’est plus question qu’il mette les pieds dans son magasin préféré, à un adulte trisomique que les serrages de main avec les voisins, c’est fini, à un adolescent lourdement handicapé qu’il ne verra plus sa famille pour un certain nombre de semaines… Quatre ? Huit ? Ça, on ne se sait pas encore.
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