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Coronavirus: les coulisses de la gestion de la crise

Une quarantaine d’acteurs clés, qui vivent la crise sanitaire de l’intérieur, ont raconté au « Soir » leur quotidien, dans une Belgique morcelée où les groupes de travail se multiplient comme des petits pains.

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Temps de lecture: 12 min

C’est un pays inefficace, morcelé, sans moyen, mais on se débrouille. » « OK, on est dans un meccano institutionnel, mais ça fonctionne. » Là dessus, les quarante et un acteurs de tout premier plan que nous avons interrogés sur la gestion de la crise à la belge sont presque unanimes. Chefs de gouvernements, ministres, présidents de partis, représentants académiques, partenaires sociaux, experts, responsables et membres des structures actives jour et nuit – qui s’expriment pour la plupart en off, pour ne pas nuire à leur fonction – saluent en particulier la réponse hospitalière.

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22 Commentaires

  • Posté par Poullet Albert, mercredi 15 avril 2020, 17:48

    On a oublié les Wallons… Le reste du travail du ERMG souffre d’ailleurs la critique. Patrons et syndicats ont très vite demandé que tout ce qui relève habituellement de la concertation sociale soit traité dans les instances classiques (Groupe des Dix, Conseil national du travail…). Les huit (!) sous-groupes de l’ERMG planchent, eux, sur les problèmes de liquidité, de solvabilité, de reprise. Koen Van Loo, administrateur délégué de la SPFI, et Pierre Hermant, CEO de finance.brussels, pilotent respectivement les discussions sur les grandes entreprises, les PME et indépendants. Des discussions permanentes qui associent une série d’experts. Avec déjà un petit parfum communautaire. Dans le groupe de Koen Van Loo, la première liste des entreprises du secteur aérospatial touchées par la crise était… exclusivement flamande. Mise sur la table par la fédération Agoria, elle a rapidement été rectifiée. Une maladresse qui illustre une gêne relayée par plusieurs francophones. « On se rend vite compte, dans ces groupes et sous-groupes, que toutes les structures sont néerlandophones. Il y a un réel déséquilibre », lâche un des participants. « Tout se passe en néerlandais, les francophones ont totalement désinvesti une série de secteurs », grince un ministre. « Toutes les compétences clés sont aux mains des Flamands, ce qui crée parfois des tensions avec les Wallons et les Bruxellois qui ont l’impression de ne pas avoir accès à l’information », prolonge ce responsable francophone ?????

  • Posté par Nasse Colette, lundi 13 avril 2020, 20:31

    Est-ce que 9 ministres de la santé et leur cortège de cabinettards n’étaient pas a priori capables de gérer cette crise dramatique ? Il semble que non puisque nos gouvernants (divers et variés ô combien !) ont jugé bon d’ajouter encore quelques annexes à cette usine à gaz dysfonctionnelle qu’est devenu notre pays. Si tous ces personnages nouveaux, pour la plupart inconnus jusqu’à présent du bon peuple, sont compétents et avisés comme ils semblent l’être, ne faudrait-il pas, une fois l’épidémie passée, se poser la question de la pertinence de notre fonctionnement alambiqué ? Il est vrai que celui-ci a un immense mérite politique : il morcelle les compétences et donc dilue fort opportunément les responsabilités. Il multiplie les « postes à pourvoir » et permet donc de remercier une abondante clientèle. Qui aura le courage de réduire ce personnel politique protéiforme ? Qui pourra imaginer d’introduire au moins dans notre brol institutionnel une hiérarchie de la décision ? Le confinement est propice à la réflexion paraît-il...

  • Posté par MORNARD PASCAL, lundi 13 avril 2020, 13:37

    Nous n'avons cessé de stigmatiser le système de santé italien et leur gestion de la crise et pourtant , alors que nous , nous avons vu l'épidémie venir et aurions pu mieux nous y préparer , le taux de mortalité par habitant en Belgique est SUPERIEUR A CELUI DE L'ITALIE !

  • Posté par Zannoni Daniele, mercredi 15 avril 2020, 15:00

    Je vous rappel que la seule région de Lombardie en Italie a 10 millions d'habitants. (Belgique 11.500 millions). La moitié des décès en Italie est arrivé en Lombardie a cause d'une mauvaise gestion politique des hôpitaux et pas une mauvaise organisation ...une fois que la vague arrive les italiens ont essayés de gérer au mieux la tempête, pas facile même en Belgique quand la vague étais déjà prévisible... A mon avis il faut arrêter de penser que le nr des décès est lié a une mauvaise santé publique italienne comme si la Belgique avait une meilleure qualité d'hôpitaux. En Belgique je pense le problème est plutôt lié a la burocratie..En Italie les régions ont bcp d'autonomie et la plupart de Présidents des régions ont bien gérés (Voir Naples..etc) a part la Lombardie et bien évidemment les régions a côté (Emilia Romagna, Piemonte, Ligurie) ont payés avec plusieurs décès... Merci et bonne journée

  • Posté par Ponsard André, lundi 13 avril 2020, 9:18

    il faudrait ajouter une dizaine de députés compétents et travailleurs pour remplacer les 152 qui ne pensent qu'a remplir leur portefeuil a la fin du mois et de rempiler a la prochaine élection

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